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Plastiques : A la recherche de solutions collectives

« Nous ne pouvons plus, d’un côté, mettre en avant les multiples bénéfices apportés par le végétal et, de l’autre, ignorer la question prégnante du devenir des plastiques que nos activités génèrent », assure Mikaël Mercier, président de Val’Hor.©Odile Maillard

Parce que c’est un enjeu de filière, le devenir des contenants et plaques en plastiques font l’objet d’une stratégie d’ensemble, impliquant toute la filière horticole et paysage.

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L’Interprofession Val’Hor s’est saisie de la problématique des emballages plastiques, particulièrement des pots et plaques, dans la filière de l’horticulture et du paysage.

Les objectifs poursuivis :

. améliorer le « bilan environnemental » du cycle de vie de ces contenants ;

. valoriser les efforts déjà réalisés par la filière et les fabricants ;

. anticiper les évolutions réglementaires (Loi contre le gaspillage et à l’économie circulaire, n° 2020-105 du 10 février 2020) ;

. et, in fine, définir une stratégie d’ensemble dans laquelle les entreprises de la filière pourront s’inscrire.

Des scénarii et des pistes complémentaires

Cette initiative - volontaire - se compose de différents volets :

. une meilleure connaissance du gisement actuellement mis sur le marché ;

. un état des lieux des obligations actuelles des professionnels vis-à-vis de la gestion des déchets ;

. un focus sur les terminologies et labels utilisés dans ce domaine ;

. une prospection auprès des parties prenantes sur les évolutions du contexte général…

Distinguant les déchets professionnels des déchets des ménages, la typologie des produits de l’horticulture, de la floriculture et de la pépinière et des différents métiers de la filière, ce travail s’attache à l’étude de scénarii avec, d’ores et déjà, des pistes complémentaires parmi lesquelles :

. avoir des objectifs partagés pour inciter à l’éco-conception des contenants horticoles (incorporation de matériaux recyclés, couleurs…) ;

. créer une filière de collecte ad hoc ;

. s’appuyer sur des filière existantes telles qu’Adivalor ;

. se rattacher aux filières de collecte et de tri des collectivités territoriales ;

. étude des alternatives proposées sur le marché ;

. accompagner ces efforts et la mise en œuvre d’un scénario par un plan de communication auprès du public…

« Nous ne pouvons plus, d’un côté, mettre en avant les multiples bénéfices apportés par le végétal et, de l’autre, ignorer la question prégnante du devenir des plastiques que nos activités génèrent, inéluctablement. Les solutions collectives à trouver sont probablement multiples, mais auront pour trait commun de satisfaire aux enjeux environnementaux comme aux contraintes techniques et économiques des entreprises de la filière. Parce qu’il est un enjeu de filière, ce sujet est rapporté auprès du conseil d’administration de l’Interprofession afin de définir, dans l’année, le scénario a engagé », assure Mikaël Mercier, président de Val’Hor.

Les principaux « débouchés »

Fin 2019, une enquête sur les pratiques de gestion des déchets plastiques des professionnels a été conduite.

Un peu plus de 150 personnes ont répondu : 40 % de producteurs, 33 % de commerçants, 27 % d’entreprises du paysage.

Les 3/4 se considèrent moyennement, peu, ou pas informés de leurs obligations légales dans ce domaine.

72 % des répondants trient les déchets plastiques à part des autres déchets, parmi lesquels 37 % distinguent les différents types de plastiques.

Les principaux « débouchés » de ces déchets sont :

. les déchetteries des collectivités, pour 34 % des répondants ;

. et les déchetteries professionnelles pour 10 % ;

. la reprise par des prestataires de collecte pour 26 % ;

. et les bacs d’ordures ménagères pour 23 %.

Des débouchés qui demeurent relativement dépendants de l’activité des entreprises.

Les résultats complets de ces travaux seront communiqués fin juin 2020. Contact : romain.manceau@valhor.fr

Plus d’informations sur le sujet dans le Lien horticole n°1094 d’avril (sortie prévue 3è semaine de mars 2020).

Pascal Fayolle

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